(action d'évacuer les eaux drainées dans une mine ou une carrière)
Vernissage Samedi 31 mars 18:30
lecture le soir du vernissage
puis visites sur rendez vous au 06 12 04 78 79
jusqu'aù 15 avril
Florence Mirol est plasticienne, son travail s’articule
autour de différents médiums tel que le collage, la photographie, la vidéo, la
peinture. Souterraine à toutes ces pratiques revendiquées, l’écriture poétique
est une permanence.
La peau du monde à fleur de peau : les apparences et les images,
photographiques ou pas, qu’elle récolte systématiquement ou recueille sur le
moment, elle les utilise et reconstitue par assemblage un épiderme, en quelque
sorte. Il est passage sensible, échange respiratoire. Il est aussi le capteur
du monde, celui qui nous entoure et celui qui est en nous et le travail de
Florence Mirol joue alors de l’altération, la fragmentation, la dissémination (des images, des apparences, des surfaces, etc...). C’est peut-être là l’enjeu de
tout travail.
Egalement poète, elle a publié des textes, notamment dans le magazine Tract, numéros :
1, 2, 3 (1999/2000).
Rédaction et articles sur Voix off : le plus petit cahier
du cinéma (1998).
Œuvre :
• Valise, livre d’artiste et gravures, 1997, à compte d’auteur 20
exemplaires numérotés.
• Kill the noise, 2000, à compte d’auteur.
• My so, 2000, à compte d’auteur.
• L’Isoloir, 2000/2001, à compte d’auteur.
Anne Pons vit et travaille à Nîmes. Etudes et diplôme à l’école de
Nîmes. Peinture, dessin et collage et depuis peu, des formes constituées
de différents matériaux constituent la base de sa pratique:
"Simples surfaces de peinture (dessus ou dessous),
colorées, béance des tombes ouvertes ou des crânes renversés dans les dessins archéologiques, plis des Gorges du gardon, jeux de rapprochement et de collage, écart, lignes éparses, formes sans queue ni tête mais tant bien aussi têtes et queues. Il y a 4 ans, aménager mon nouvel atelier, ça m’a surpris à considérer 20 ans de travail : des formes plurielles, des récurrences, des singletons, du laborieux, du nécessaire, du décousu… Desquels m’apparaissent comme les témoins de l’arpentage d’un espace entre deux, du fond, du vide… Cependant, paysage et peinture nous convoquent, engagent tous deux le corps dans une expérience qui éprouve notre capacité à être là, à porter une attention qui élargit l’espace, le plie, le déplie. Dans l’espace du paysage tout comme dans celui de la peinture, le sens n’apparaît pas, mais le vide agit pour donner une impulsion au mouvement. Il y a une avancée et une étendue. Marcher, dessiner, recouvrir, découvrir, constituer des surfaces.
Le discours n'a pas lieu. Notre espace naturel est désormais et à différents titres, consigné, et rétréci du simple fait d'être répertorié, complètement inventorié.
Terrible perte. Mais sa liaison intime à l'espace peint et au dessin, l'émancipe de cette consigne, et pour moi, dans cette combinaison, casse gueule, plus ou moins consistante, dans ce tiraillement de mes jours, il y a, autre échappée, une matrice."
Anne Pons 2011
Le discours n'a pas lieu. Notre espace naturel est désormais et à différents titres, consigné, et rétréci du simple fait d'être répertorié, complètement inventorié.
Terrible perte. Mais sa liaison intime à l'espace peint et au dessin, l'émancipe de cette consigne, et pour moi, dans cette combinaison, casse gueule, plus ou moins consistante, dans ce tiraillement de mes jours, il y a, autre échappée, une matrice."
Anne Pons 2011